5 actions concrètes pour agir écolo

Si vous êtes comme moi, dans une démarche de réduction de votre impact sur l’environnement, voici quelques idées pour faire la différence. La plupart de ces actions sont peut-être des choses que vous faites déjà, mais il se peut que cela en inspire certains, qui sait ?

1 – Coller un « Stop pub » sur sa boîte aux lettres

C’est souvent l’une des premières actions que l’on met en place pour réduire ses déchets et faire un geste pour la planète. D’après le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, chaque foyer recevrait dans sa boîte aux lettres près de 30 kg par an d’imprimés non sollicités. Pour éviter ce gaspillage, il est possible de se procurer le fameux autocollant auprès de sa collectivité (conseil général, communauté d’agglomération, communauté urbaine, communauté de communes, etc.) : la plupart d’entre elles éditent leurs propres autocollants. Pour ma part, j’ai pu acquérir le mien à la mairie. Si vous avez une imprimante, vous pouvez télécharger votre « Stop pub » sur le site du Ministère ici. Sinon, n’hésitez pas à envisager la solution fait-maison en créant vous-même votre message. Votre boîte aux lettres vous dira merci et votre poubelle aussi !

2 – Partager des objets plutôt que d’acheter neuf

Perceuse, appareil à raclette, kayak ou paddle, de nombreux objets pourraient être loués, partagés ou empruntés. En plus d’être peu utilisés au cours de l’année, ces possessions prennent de la place dans nos maisons. De ce fait, pour emprunter et partager, il est possible de tout simplement s’organiser avec ses amis, ses voisins, sa famille… Sinon, il existe des sites  internet dédiés aux prêts entre personnes comme Mutum ou Pretik, des plateformes gratuites d’emprunt d’objets entre particuliers. En évitant d’acheter les objets qui ne nous servent qu’une fois de temps en temps, on fait un geste pour notre planète et pour notre porte monnaie.

3 – Composter ses déchets organiques

Les déchets organiques représentent un tiers des poubelles résiduelles des Français (Source : Ministère de la Transition Écologique et Solidaire). Pour diminuer le contenu de sa poubelle, mais aussi réduire son empreinte écologique grâce à la réduction du volume des déchets à transporter et à traiter, il est possible de composter. Mais c’est quoi composter en fait ? Le compostage est un processus naturel de décomposition des déchets organiques grâce aux micro-organismes, champignons et petits invertébrés. Les déchets de cuisine et de jardin sont ainsi transformés en humus, très riche pour la terre. Pour faire du compost, il faut simplement un emplacement. Certains auront la chance de pouvoir mettre en place un composteur dans leur jardin, mais si vous manquez de place, il est possible d’opter pour un lombricomposteur (adapté aux appartements par exemple) ou encore de recourir au compostage collectif (la technique que j’utilise). Je récupère donc mes déchets de cuisine que je vide dans le bac en bois mis à disposition par la ville : restes de fruits et légumes, thé, coquilles d’œufs… Il faut juste faire attention à ce que l’on y jette car tout ne va pas au compost. Renseignez-vous auprès de votre commune pour savoir quoi ajouter ou non au compostage municipal, et c’est parti pour la réduction des déchets !

4 – Faire des dons 

Bien sûr, il est possible de donner directement de l’argent à des associations impliquées dans la protection de l’environnement ou l’écologie. Mais depuis quelques années, il existe une forme de don qui permet de soutenir concrètement des projets existants ou en devenir, et ceci par le biais des sites de financement participatif (« crowdfunding » en anglais). Le but ? Faire appel à un grand nombre de personnes dans l’espoir de financer un projet. Vous connaissez peut-être les sites Kisskissbankbank, Ulule ou Kickstarter, mais il existe aussi des plateformes entièrement dédiées à des projets environnementaux ou au développement durable comme Bluebees ou Miimosa. Sinon, pour faire des dons de votre temps, vous pouvez naturellement faire du bénévolat. Autre astuce, il est possible de se rendre sur Goodeed, un site qui permet de réaliser des dons sans argent à des associations. En échange, il suffit de regarder des publicités. L’argent généré par la publicité va ainsi financer le don.

5 – Acheter d’occasion quand c’est possible

Un Français produit environ 518 kg de déchets par an (Source : Ministère de la Transition Écologique et Solidaire). Un chiffre alarmant qu’il est possible de faire baisser en changeant ses habitudes de consommation. Acheter d’occasion est un excellent moyen de limiter son impact environnemental tout en faisant des économies. Tant qu’on réutilise un objet, un appareil, ou un vêtement on lui évite de devenir un déchet. Réemployer un objet permet aussi de ne pas en acheter un neuf, soit une sacrée économie de ressources. Je n’achète pas tout d’occasion, sachez-le, mais je me tourne de temps en temps vers les alternatives de seconde main pour quelques livres, vaisselle, linge, déco… Et depuis quelques mois, je m’oriente vers les vêtements déjà portés pour ma garde-robe. Pour acheter d’occasion, on peut se rendre directement dans les Emmaüs, Oxfam, dépôts-ventes et autres vide-greniers de sa région ; sinon de nombreux sites, comme l’incontournable Bon Coin, Etsy (partie Vintage), le Label Emmaüs pour tout un tas d’objets, Vinted pour les vêtements ou encore Momox et Gibert pour les livres, permettent de faire des bonnes affaires tout en limitant notre impact écologique.

Avez-vous d’autres actions concrètes à partager ? Je serais ravie de connaître vos petites actions éco-citoyennes.

  1. Très bon article!
    On peut aussi faire des « vides-dressing » entre amis ou collègues de travail, sur la base d’échanges, sans débourser quoi que ce soit. Testé et approuvé 😉

    • Léa Pilea

      Merci beaucoup pour ton commentaire ! Ah oui super les vide-dressings, excellente idée pour désencombrer et rafraîchir sa garde-robe ! 🙂

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